LE PARCOURS DU COMBATTANT PIÉTON
J'ai reçu un commentaire sur la sécurité routière qui me parait fort intéressant. Je me permet donc de le publier pour en faire un article à part entière.
Par le biais de ce site, je voudrais faire part du parcours du
combattant que je dois faire (et je ne suis malheureusement pas la
seule) tous les jours pour aller chercher mon pain dans le centre ville. Je
suis assistante maternelle et je vais tous les jours, avec mes petits
bouts de moins de 3 ans, chercher mon pain chez Nathalie, que je
remercie au passage pour ses attentions envers les enfants. Je pars du
lotissement du Poirier Bazin (phénix) pour aller dans le centre ville.
Je dois tout d'abord longer la route de Magny où je tends le dos à
chaque
fois que j'entends les voitures arriver à fond de train (plusieurs se
sont déjà retrouvées dans le décors) ; ensuite je dois traverser ! Je
reste
souvent plantée un bon moment, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il
neige, toujours avec les petits, avant que quelqu'un ne s'arrête pour
me laisser passer, pour être gentille je vais dire une voiture sur 10,
tout ça pour arriver, les jours de pluie, dans 5 cm d’eau et patauger
dans la gadoue jusqu’au passage piéton de la nationale. Là, grand moment
! Le pourcentage de voitures qui s’arrêtent chute de façon
impressionnante, et quand par hasard il y en un qui me laisse passer,
je dois encore faire attention à ceux qui arrivent par la droite, je me
suis déjà retrouvée coincée au milieu de la route avec mes petits, car
ceux qui arrivent de se côté ne s’arrêtent pas !
D’ailleurs il est
souvent arrivé que je fasse signe à l’automobiliste qui s’est gentiment
arrêté, de passer parce que de l’autre côté personne ne fait même mine
de ralentir. Et je ne parle pas de ceux qui s’arrêtent sur le passage
piéton ni de ceux qui trouvent très drôle d’accélérer au moment où on
s’engage sur la chaussée. Mais le pire à été le jour où, pour une fois
on me laisse passer à gauche, à droite, mais que en arrivant sur le
trottoir, j’ai eu la « bonne » surprise de me trouver nez à nez avec une
voiture qui doublait par la droite, donc sur le trottoir, pour ne pas
s’arrêter !!! Pour finir, passage dans la rue Gallieni où il n’y a pas
de trottoirs et où les voitures roulent à des vitesses improbables. La
suite du trajet est relativement calme, heureusement ! Le nombre de
jeunes avec un A roulant à fond de train dans les rues de Montry (et
malheureusement ce n’est pas qu’ici) est aussi très impressionnant. Je
sais que ça ne changera rien mais je tenais quand même à montrer
l’incivilité croissante des automobilistes.